« J’adore mon métier et je le pratique dans une des plus belles villes de France, Annecy »

Jeune praticienne ostéopathe, Hortense Jacquinet évoque son installation au Medic Center, dans la Venise des Alpes et le bénéfice d’avoir été formée dans une très bonne école, le Ceeso.

En-Contact : Hortense, vous êtes une jeune ostéopathe, installée dans l’une des plus belles villes de France si l’on en croit l’article du JDD publié le 19 janvier et relayé par Le Monde. Pourquoi s’installer dans une ville comme celle-ci, qui est recherchée par toutes les professions médicales et dans laquelle il doit y avoir une forte concurrence ?
Hortense Jacquinet : Je suis née dans cette jolie ville d’Annecy mais je suis passée par la case « Paris », pendant plus de dix ans. Revenir vivre ici une fois après l’obtention de mon diplôme a toujours été une évidence pour moi. Je reste très attachée à la nature et je pense qu’il est primordial d’avoir, je dirais, priorisé mon bien-être personnel en me rapprochant de la verdure. Car cela passe aussi par ça, bien faire son travail de thérapeute : vivre en paix avec soi-même, pour pouvoir mieux s’occuper de l’autre.

Vous avez étudié au CEESO, une école réputée dans la filière. Est-ce que vous mesurez, un an après avoir débuté comme ostéopathe, qu’il y a un bénéfice à avoir suivi une formation exigeante ? Quels exemples donneriez-vous de ceci ?
Notre profession gagne chaque année en réputation et attractivité. Il devient alors indispensable en tant qu’ostéopathe, d’exercer de la manière la plus professionnelle possible. Comme me l’ont enseigné mes professeurs, je pense qu’il est indispensable quand on s’installe, de ne pas partir dans trop de spécificités, spécialités, d’être un bon généraliste. L’important est de gagner en expérience, de « se faire la main » et surtout de faire confiance à sa pratique en mettant au premier plan la rémission du patient, ainsi que son soulagement. Je suis extrêmement satisfaite de la formation que j’ai reçue au CEESO. C’est un établissement qui forme ses élèves à maitriser toutes les approches ostéopathiques (structurelle, viscérale, myofasciale, crânienne), vous rendant apte à voir en cabinet tous les types de patients (adultes, enfants, nourrissons, sportifs, personnes âgées, handicapées). Je me suis sentie armée dans ma pratique, de par la diversité des outils que l’on m’a transmis. J’essaye de rester variée dans mon approche, afin de convenir à un panel large de patients. C’est d’ailleurs très agréable de ne pas être spécialisé : votre patient arrive chez vous et avec lui l’opportunité de découvrir de nouveaux symptômes et motifs de consultation.

 

Vous êtes installée au Medic Center, dans un centre qui accueille des patients en plein centre-ville d’Annecy et pour quantité de soins puisque plus de 40 professionnels de santé y exercent dans plus de 15 disciplines. Est-ce un plus ? La localisation d’un cabinet joue-t-elle sur le nombre de patients qui désirent prendre rendez-vous ?
C’est une réelle opportunité pour une jeune praticienne comme moi d’avoir intégré une équipe comme celle-là. La diversité des professions fait la réussite de structures de soin comme celle-ci. Les patients apprécient le regroupement de thérapeutes, ce qui permet et facilite une prise en charge pluridisciplinaire, laquelle, selon moi, représentera à l’avenir la prise en charge la plus efficace. La localisation est primordiale dans un projet professionnel : Annecy est une petite ville qui met donc en avant un commerce de proximité. Les villes alentours, désormais rattachées à la Venise des Alpes (pour former ce que l’on nomme chez nous, le Grand Annecy) apprécient de consulter au sein d’un même établissement, facilitant ainsi leur parcours de soin.

Quatre mois après votre installation, quels sont les grands enseignements que vous tirez de votre début d’activité ?
Je dirais que j’ai tendance à vouloir tout trop vite ! J’ai soif d’expériences et surtout de pratique (mais c’est plutôt une bonne chose quand on débute, non ?). Je me suis installée avec le statut d’auto-entrepreneur. Cela signifiait monter sa petite affaire à 23 ans, dans mon cas. Ce n’est pas facile tous les jours : vous avez l’envie de travailler mais gagner en notoriété prend du temps, surtout dans des villes comme Annecy. Dans les déserts médicaux, vous vous faites une place très rapidement si vous êtes bon, car les gens ont besoin de vous. S’installer dans une commune où la pratique ostéopathique est déjà établie nécessitera inéluctablement de la patience. Aussi j’essaye d’appliquer l’enseignement d’un de mes professeurs : « Prenez du temps pour soulager vos patients et faites-le bien, le reste suivra ! »

Par la rédaction d’En-Contact

 

Hortense Jacquinet Ostéopathe – © 2019